En 2000, 700 millions de touristes ont parcouru le monde. En 2014, ce chiffre a dépassé le milliard. D’ici 2020, nous devrions être 1,6 milliards à partir à l’étranger pour nous ouvrir au monde. Nous n’avons jamais été aussi nombreux à voyager et
jamais nous n’avons été aussi préoccupés par l’impact du tourisme sur l’environnement. Comment concilier ouverture au monde et respect des écosystèmes ? Voici nos cinq conseils pour voyager écolo.
1. Voyager à coût réduit pour la planète en réduisant votre empreinte environnementale
Qui veut voyager loin ménage sa monture… et son empreinte carbone ! L’aventure commence bien souvent à la porte d’embarquement d’un aéroport. Le tourisme représente ainsi 60% du trafic aérien. Or, un aller-retour Paris-New-York produit autant de gaz à effet de serre que l’ensemble des activités d’un individu pendant une année. Les amateurs de croisière ne sont pas en reste : un seul bateau produit plus de 7 000 tonnes de déchets solides par an.
Pour contrer ces effets néfastes, des solutions existent. De plus en plus de compagnies aériennes proposent des vols neutres en CO2, en compensant leurs productions de gaz à effet de serre par des programmes de plantation d’arbres.
N’hésitez pas à vous renseigner auprès des agences de voyages sur les compagnies associées à ce type de démarche environnementale.
2. L’éco-tourisme : le logement responsable
Le tourisme n’a pas qu’un impact général sur la planète : ses conséquences se font sentir directement dans les zones qui accueillent les voyageurs. Pression sur les ressources en eau douce, déforestation ou encore pollution des milieux de vie sont autant de réalités propres au côté obscur de nos vacances. On estime par exemple à 440 litres par personne et par jour la consommation d’eau pour les activités de tourisme. Cette ressource rare est utilisée principalement pour l’arrosage des pelouses des hôtels, le remplissage des piscines et les douches des clients…
Recherchez ainsi les logements éco-responsables qui misent sur une gestion durable des ressources en accord avec la réalité et des conditions de vie des habitants.
3. Respectez la faune et la flore locales
Qu’il est tentant de cueillir des plantes sur le bord des chemins en vacances, pour glisser une fleur entre les pages de son livre de vacances ! Comme il est engageant de traverser les dunes en dehors des sentiers balisés !… Mais outre l’illégalité de ces gestes, ils menacent à terme l’équilibre floral et faunique de la région.
Si vous allez vous baigner, préférez les palmes courtes, moins destructrices, et une crème solaire respectueuse de l’environnement. Certaines zones balnéaires sont depuis quelques années en proie à une pollution chimique causée par les matières contenues dans nos soins solaires…
4. Rapportez des souvenirs responsables
Les évidences sont bonnes à rappeler : s’il est interdit d’acheter et de rapporter des espèces animales ou végétales protégées, il serait tout aussi inconscient de se laisser tenter par un souvenir dommageable à l’environnement. La vente d’animaux ou de plantes non protégés, ou de sous-produits, font peser un poids extrême sur les écosystèmes des zones touristiques. Avant de craquer pour ce petit coquillage si coloré, pensez-y à deux fois.
5. Vivez de grandes aventures, à deux pas de chez vous !
Et si la solution la plus simple pour réduire son empreinte écologique était d’aller chercher l’aventure au coin de la rue ? Avant de rêver à Punta Cana, peut-être pourriez-vous découvrir la beauté des sites préservés de la Méditerranée, les charmes de l’Espagne ou encore les merveilles des régions françaises ?