Farniente ou culture ? Volcan ou plage ? Arancini ou gnocchis sardes ? Autant de questions à se poser si votre cœur balance entre un voyage en Sicile ou en Sardaigne. Si les deux grandes îles italiennes offrent toutes deux un cadre de vacances idyllique, elles dégagent chacune une ambiance bien particulière. Voici notre guide pour faire le bon choix ! Et si vous hésitez toujours, pourquoi ne pas visiter les deux ?
Les sites culturels : antiquité et christianisme vs préhistoire
Grecque, byzantine, musulmane ou italienne, la Sicile a vu passer tous les peuples de Méditerranée. L’île est un véritable bijou historique, où les amphithéâtres côtoient les cathédrales. La vallée des temples et ses piliers abandonnées rappellent le temps où l’on croyait que Poséidon faisait trembler l’Etna. La somptueuse cathédrale de Palerme, édifiée au XIIe siècle, mêle architecture baroque et maure pour le plaisir des yeux.
Plus confidentielle, la Sardaigne ne manque pourtant pas d’atours culturels. Les mystérieuses Tombes des Géants, roches étranges bâties il y a des siècles succèdent à la vieille ville médiévale de Cagliari. Les pierres de Su Nuraxi rappellent quant à elles les habitants préhistoriques de l’île.
Les paysages : volcaniques vs paisibles
Réveillé en décembre 2015, l’ombre de l’Etna plane sur la Sicile. En temps de sommeil, on se lance à sa conquête à travers une randonnée le long des coulées de lave sur le versant nord. On succombe au charme du canyon des Gole dell’Alcantra, où deux plages de sable noir bordent des formations rocheuses féériques.
En Sardaigne, les touristes sont encore peu nombreux et les plages inviolées. Criques dissimulées, sable fin à perte de vue et eaux turquoise vous accueillent à bras ouvert. Pour jouir un peu de l’ombre, on se promène au cœur de ses forêts denses et séculaires.
Taormine, la Saint-Tropez sicilienne, émerveillait Goethe et continue de séduire. Adorable bourgade aux jolies bâtisses, on y chine des bijoux artisanaux et les pièces des créateurs locaux. On flâne dans son dédale de ruelles tout en savourant un gelato traditionnel. La nuit tombée, la plage de Lido Spisone prend les airs d’une boîte de nuit à ciel ouvert.
À Bosa, on se laisse aller à la dolce vita. Ici, ni faste ni nuits endiablées, mais le charme authentique d’une ville qui sait prendre le temps de vivre. Nichée sur l’estuaire du Temo, ses bateaux jaunes et bleus contrastent avec les maisons rose du centre-ville. On s’y repose un temps, sous les oliviers, avant de poursuivre son voyage en Sardaigne.
Le plat iconique : street food vs familial
En Sicile, on se régale des arancini, boulettes frites réalisées à partir du risotto de la veille. A la viande, au légume ou au poisson, c’est l’en-cas parfait pour un déjeuner sur le pouce !
En Sardaigne, on opte sans hésitation pour les malloreddus. Ces petits gnocchis de blé dur au safran se dégustent avec une sauce à la saucisse ou du pecorino fondu.