Gospel, blues, jazz… Les Etats-Unis apparaissent comme l’épicentre de la musique moderne. Direction Chicago et la Nouvelle Orléans, les capitales incontournables du swing et du rock ! D’un côté une scène éclectique et avant-gardiste ; de l’autre une ambiance jazzy plus traditionnelle. Quel mood choisir pour une escapade culturelle ? Gratte-ciel ou bâtisses coloniales ? Un weekend à Chicago ou un voyage à la Nouvelle Orléans ? Quelques infos pour vous aider à trancher votre voyage aux Etats-Unis, que vous soyez des mélomanes avertis ou de simples amateurs.
Voyage à la Nouvelle Orléans, capitale du jazz
C’est ici-même qu’est né le jazz dans les années 1910. Ici que sont passés les plus grands noms du genre : Louis Amstrong, Kid Ory, Duke Ellington… La Nouvelle Orléans respire encore le son du trombone et du piano. La nuit tombée, les musiciens prennent d’assaut les trottoirs de Bourbon Street ; une tradition qui remonte à l’invention du jazz Nouvelle Orléans, qui se joue avant tout dans la rue. On voit même encore parfois passer des orchestres de cuivres sur des charrettes tirées par des chevaux – souvenir d’un temps révolu ! Pour remonter la piste des légendes du jazz, on visite le Preservation Hall, lieu mythique calfeutré où réécouter les plus grands standards. De son plancher de bois brut aux délicieux gombos, ragoûts de Louisiane, tout transpire une bonne humeur endiablée. Au printemps, rendez-vous au printemps pour le Jazz & Heritage Festival, qui accueille le temps d’une semaine les plus grands jazzmen, de Steely Dan à Lauryn Hill. Le Must de tout voyage à la Nouvelle Orléans ! Preservation Hall, 726 St Peter Street, New Orleans Jazz & Heritage Festival, http://www.nojazzfest.com/
Voyage à Chicago, l’avant-gardiste
À Chicago, l’ambiance musicale se fait plus pointue. C’est dans ses bars que Louis Armstrong a improvisé ses plus beaux solos. Dans les années 1920, les gangsters claquaient des doigts sur le jazz des speakeasys (bar clandestins). Pour revivre les années folles, on teste le Green Mill, club mythique qui a résisté à la prohibition. Un bar calfeutré où siroter un cocktail en musique ! Passionnés de blues, ne cherchez plus ! C’est ici que Muddy Waters, le célèbre bluesman, a enregistré ses plus grands classiques. Pour retrouver l’ambiance survoltée des années 1940, rendez-vous au B.L.U.E.S. Dans ce club intimiste, les basses vibrent comme nulle part ailleurs. Les artistes proviennent tous de la scène locale, et perpétuent les traditions du Chicago blues. Aujourd’hui, Chicago est devenu le hot spot de la scène indépendante américaine. C’est là qu’est né le rock alternatif des années 1990, Smashing Pumpkins en tête. Les groupes indies (indépendants des grandes maisons de disques) Wilco ou encore Plain White T’s font désormais danser les hipsters et les citybreakers du quartier de Wicker Park. À ne surtout pas manquer : les cocktails du très branché The Violet Hour. Green Mill Jazz Club, 4802 N. Broadway Avenue, Chicago B.L.U.E.S, 2519 N. Halsted Street, Chicago The Violet Hour, 1520 N. Damen Avenue, Chicago