Les grands du Street-art à Cuba
Les grandes fresques du Che ont désormais de sérieux challengeurs. Les murs délabrés des anciennes demeures coloniales servent de toiles de fond à des artistes inattendus. Les plus grands noms du street-art y ont laissé leurs marques. J.R., El Mac, Stinkfish, Rodez ou encore MissMe : une joyeuse célébration de la créativité des graffeurs internationaux. Les artistes cubains ne sont pas en reste : 5stars, aujourd’hui installé en Allemagne, a recouvert de ses croquis les murs de Centro Havana et du quartier Regla. #CubaSiempre
Street-art et mysticisme à La Havane
À mille lieues du néoréalisme cubain, une visite s’impose au royaume de l’art contemporain a la cubana. Le Callejon de Hamel, à La Havane, offre une plongée étourdissante dans le mysticisme artistique de la Santerìa. Cette religion cousine du vaudou a inspiré le peintre, muraliste et sculpteur cubain Salavador Gonzales Escalona. Il s’est emparé des 300 mètres de ruelles qui séparent les rues Aramburu et Hospital pour créer des fresques extravagantes et multicolores. Ici, un orisha, figure tutélaire de la Santerìa, fait un clin d’œil à un personnage grotesque. Là, une baignoire se transforme en critique à peine voilée du régime cubain. L’ensemble paraît trop fou pour être vrai, et pourtant…
La vallée merveilleuse de Vinales
Dans la vallée de Vinales, les mogotes, buttes montagneuses recouvertes de végétation, dessinent un paysage fantastique. Leurs pieds sont creusés de grottes naturelles, comme la Cueva del Indio, paradis pour spéléologues et fans d’escalade. On y vit encore au rythme des attelages de bœufs qui labourent les champs de cannes à sucre. Aux abords des casas de tabac, les ouvriers s’affairent parmi les feuilles destinées aux fabriques de cigares. Entre les massifs de bougainvillées et les plantations d’orangers, les bohìos construites en bois peint abritent l’âme cubaine.
Îles désertes et galions de pirates au large de Cuba
La Révolution cubaine a eu tôt fait de dissimuler les splendeurs naturelles du pays. Pour se replonger dans l’esprit Caraïbes de Cuba, il faut s’éloigner de La Havane et de ses vielles américaines. On y découvre des trésors que ni Hemingway ni Jack Sparrow n’auraient reniés. Les amoureux du snorkeling s’en donneront à cœur joie parmi les épaves de galions espagnols et de bateaux pirates coulées au large de Maria La Gorda. Sur l’île de Cayo Saetia, c’est un étonnant bestiaire africain qui accueille les voyageurs : zèbres, autruches et antilopes y paissent en liberté. À Cayo Sabinal, les flamants roses occupent les plages de sable fin. Un Cuba sauvage et troublant, oublié du tourisme de masse.